salador a écrit :Mais bon.... on tourne en rond... et je comprends que les brokers préfèrent qu'on passe beaucoup d'ordres plutot que quelqu'uns par an...
totalement faux, c'est ce qu'on lit souvent sur le net mais ce n'est pas comprendre l'écosystème des brokers
Comment expliques tu que le seul type de trading interdit par le broker dans les CGU soit le scalping ?Que certains brokers ferment les comptes des scalpeurs au bout de deux jours de scalping intensif ?
Explications :
Pour en avoir parlé notamment avec des gens aux placés chez Saxo par exemple,
le scalpeur bouffe les marges des brokers, il est la bête noire des brokers.
Pourquoi ?
Le scalpeur qui gagne de l'argent tape directement dans les marges du broker car il n'a pas le temps de se couvrir. C'est impossible quand le trade dure quelques secondes voir minutes Il est donc un risque pour le broker, les commissions ne compensent pas les gains du scalpeur et les mauvais brokers sous capitalisés mettent à la porte les scalpeurs rapidement, c'est une question de survie pour les brokers faibles.
Le swingueur est la poule aux œufs d'or du broker
Pourquoi ?
Il garde sa position des jours des semaines des mois... Tout le temps de se couvrir au meilleur prix (d'analyser s'il faut se couvrir, les positions des swingueurs se compensent entre elles donc dans bien des cas pas besoin de couvrir un swingueurs, vous vous auto compensé, donc commissions spread 100% dans la poche du broker), donc il est rentable pour le broker mais surtout c'est une cash machine pour le broker.
En effet, il emprunte chaque jour au broker un crédit à la consommation à 2% 2.5% sans levier sur sa somme tradée. Si tu es en levier 4, tu empruntes à 10% / an, levier 10 à 25% / an. Non seulement tu permets au broker d'avoir tout le temps pour se couvrir (ou pas) sur ta position mais en plus chaque jour tu lui donnes de l'argent. Tu es hyper rentable. Un scalpeur ne donne pas un centime au broker pour se couvrir bien au contraire et il crée un risque.
Le rêve de tout broker, avoir des swingueurs qui ont 3 milliards de dépôt clients et qui empruntent toute l'année... qui passent un trade par an avec un levier ou pas et c'est le bonheur. Ils ne coutent rien au broker, ils lui font gagné de l'argent au broker en lui évitant de se couvrir (ta position ouverte compense la position d'un autre client en permanence) et en plus ils donnent de l'argent au broker tous les jours via les frais de financement ! LE pactole sans rien faire, surtout actuellement le broker prêtent cher et cela ne leur coute rien... C'est des dizaines / centaines de millions d'euros de gagner sans aucun risque et sans rien faire.
Donc les brokers se battent pour faire venir les swingueurs et ils essayent de dégager les scalpeurs (dans leur cgu, en les mettant à la porte sans explication, avec le pas de cotation et / ou un spread dissuasif pour les scalpeurs dont se fichent les swingueurs, en augmentant le dépôt minimum pour ouvrir un compte, en créant des interfaces avec une ergonomie lente pour passer un ordre rapidement etc). C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a une propagande très forte sur tenir ses positions longtemps, bref tout ce que l'on lit dans la presse "spécialisée", les forums boursiers, les livres de base sur la bourse comme celui que tu évoques et qu'on a créé des générations de vaches à lait en France pour les brokers... si les gens comprenaient la notion de rotation du capital entre autre... ils tueraient les marges des banques et des courtiers, ils les utiliseraient à leur profit... mais bon ce n'est pas dans des livres grand public si dans la presse grand public
Un bon scalpeur va piquer xx% par an net au broker sur la somme déposée (bon je suis gentil, généralement il dépose le minimum et il laisse son argent sur un compte rémunéré à la banque ou sur des placements garanties à 3% s'il n'a aucune imagination, généralement il laisse 5% 10% de son capital maximummum total). C'est ce que l'on appelle la rotation du capital, une arme bien plus efficace que les dividendes car un scalpeur n'emprunte pas d'argent au broker, au contraire il profite du broker et du crédit gratuit que lui offre le broker sur les positions ID. C'est le contraire du swingueur, le scalpeur et day trader profitent du broker, alors que le broker profite du swingueur
Un bon swingueur va gagner xx% par an mais ne pas piquer un centime au broker, lui faire économiser de l'argent car sa position durable permet de compenser les autres clients et lui donner 2.5% à 25% par an sur son capital déposé en frais de financement s'ils utilisent ou non les leviers. En plus les positions des swingueurs servent de garanties...
Donc si on admet qu'un scalpeur et un swing trader gagnent la même somme nette chaque année avec le même capital, pour le broker c'est bien différent, avec le scalpeur il peut en être de sa poche en partie (le scalpeur va juste payer le spread donc s'il est positif à la fin de l'année c'est qu'il a repiqué plus que le spread payé donc gain du broker inexistant (voire perte s'il n'a pas assez de traders actifs) ou marginal (compensation sur d'autres traders en perte ID (d'où l'importance d'avoir beaucoup de traders actifs qui s'autocompensent entre eux en ID, en gros je pique de l'argent à mes nombreux collègues en ID pas au broker), c'est de la rotation interne entre traders au mieux sinon il est de sa poche, c'est pour cela que les brokers faibles (pas assez de capitaux propres, pas assez de traders...) mettent à la porte les scalpeurs et que les gros brokers peuvent les accepter sans soucis car ils gagnent quand même un peu avec l'auto échange entre traders actifs), avec le swingueur il est sur de faire une marge car il ne lui coute rien, il a pu prendre des "assurances" et qu'il lui a permis de faire des économies sur ses "assurances" couverture. si le swingueur fait des gains les assurances pas cher compensent largement les gains (principe de la couverture) et il encaisse la manne des frais de financement à x% ou xx% par an que va lui laisser le swingueur chaque année, là des gains surs et réguliers, gains que ne lui fera jamais gagner le moindre scalpeurs qui paye 0% par an sur ses leviers.
De plus un swing trader pour faire le même résultat va déposer généralement plus de capital chez le broker alors que le scalpeur va déposer le minimum car il a le levier "gratuit" en ID. Un scalpeur globalement va immobiliser plus de capital pour le même résultat net et ne pas profiter de la rotation du capital (le capital non immobilisé du scalpeur chez le broker produit des intérêts d'un autre côté). Donc pour produire 100€, il faut aussi calculer l'immobilisation du capital nécessaire pour le faire, en simplifiant, les 2.5% de frais de financement que le swingueur va payer par an, le scalpeur les touchera sur un placement garantie car il aura eu besoin de moins de capital chez le broker d’immobilisé pour générer 100€. (Précisons aussi qu'un scalpeur day trader un peu malin va toucher aussi les dividendes s'il le veut, pas besoin d'être actionnaire, le cac 40 permet de toucher les dividendes avec les cfds à risque limité, mais c'est une autre histoire)
Demain je deviens broker, j'interdis le scalping et j'essaye de faire venir les gros swingueurs pour leur prêter de l'argent, mieux que Sofinco et sur d'être payé car en plus j'ai l'argent du trader sur mes comptes, auucn impayé
Moins ils traderont, plus ils seront fixes, plus je gagnerai de l'argent, plus je ferai des économies (bande passante, couverture économisées, frais journaliers...). IDÉAL
Voilà rapidement pour essayer encore de détruire une légende urbaine du net... et les scalpeurs ont besoin des swingueurs pour que les brokers ne les mettent pas à la porte.
En poussant le raisonnement un peu : L'intérêt des scalpeurs c'est qu'il y a une immense majorité de swingueurs qui payent leurs frais journalier de financement, c'est grâce à eux que les brokers permettent aux scalpeurs et day traders d'emprunter gratuitement en ID auprès du broker car il sont des marges et des gains assurés et une couverture des positions des clients qui coutent presque 0 au broker. C'est un écho système
Le swingueur devrait demander de l'argent au broker car en bloquant ses positions il permet au broker de faire des économies sur ses couvertures et de gagner de l'argent en empruntant à 2.5% / an à 25% / an voire plus selon levier sans aucun risque pour le broker. Un client idéal, qu'ils perdent ou gagnent, il continue de payer chaque jour car il ne prend jamais de vacances car son capital est toujours sur le marché, et il permet de faire des économies au broker (double avantage).
PS : pour Alcatel je ne réponds pas, c'est tellement connu par les traders (fleuron du cac 40, conseiller dans tous les portefeuilles, entreprise la plus rentable du cac 40, cash flow d'un milliard etc. et tu vois ce que c'est devenu alors le "super un discount de 20% je me réjouie..." ça a anéanti une génération de swingeurs français qui ont lu le même livre que toi. Le problème c'est que les gens n'ont pas de mémoire et qu'ils lisent les mêmes livres donc quand une génération a disparu dans une tourmente boursière, une nouvelle surgit avec les mêmes idées et les mêmes utopies. Encore une fois, ce que tu dis est vrai mais il faut 1 million d'euros au minimum pour que cela fonctionne et une fiscalité favorable (donc en France bloqué dans un pea pendant 8 ans et bien sur 8 ans après impossible de réinjecter des liquidités c'est bloqué, c'est plafonné en plus... c'est fait exprès... mais c'est un autre débat. Les Warren Buffet n'auront jamais existé en France, impossible mathématiquement (et fiscalement). Une bonne année le fisc va te prendre 60.50% de tes gains (45% +15.5%). Le système "livresque" marche sans fiscalité sans prélèvements sociaux avec une grosse somme de départ que personne n'a et sans jamais avoir besoin de la somme, ne jamais en profiter, dès que tu vas solder, boum fiscalité... toujours pareil, entre la réalité et la théorie des bouquins il y a un abime surtout que les auteurs omettent souvent la partie fiscale et sociale... ou qu'ils sont anglais ou américains et eux cela n'a rien à voir, on ne leur pique pas 60.50% sur leur bonne année
et puis la base d'un bon livre c'est de dire les bonnes choses et de ne pas trop parler des mauvaises).