Re,
Corrige moi si je me trompe. Tu t'interroges si le
sous-jacent variant selon l'offre et la demande a une prépondérance sur la variation de l'option, crédibilisant l'utilité du pricing d'option.
Alors je me répète, l'option varie ET par son
sous-jacent ET par le temps (qui n'est pas l'O/D) ET par la
volatilité (qui n'est ~~ pas l'O/D). Chacun de ces 3 paramètres a sa propre prépondérance, et tu verras ainsi parfois le prix de ton option vanilla ne pas varier malgré celles de son
sous-jacent.
Pourtant, tu peux le pricer, à travers diverses méthodes, dont celles que tu as déjà mentionnées
L'option est un business de par ta passivité statistique, à contrario de l'investisseur qui cherchera à verbaliser ses succès et échecs, démontrant subséquemment que le marché démontrait ou non la stupidité de ses trades. Ou de ses contraintes de
rendement annuel, à contrario du business d'option où tu te fais infréquemment de l'argent.
Un trader d'option trade même si il sait qu'il a plus de chance de perdre, car il ne s'intéresse qu'au gain moyen, comme une assurance ou un casino. Profitabilité et risque sont ses deux seules préoccupations.
Nota bene, ca ne signifie pas qu'un investisseur ne peut pas hedger ses postions avec des options et gagner de l'argent.
Et pour revenir à ton premier post, Monte Carlo ne retire jamais l'aléatoire de l'équation, et peut te construire une intuition concernant les certitudes d'autrui (tu pourras toujours déceler l'abrutis favorisé par la RNG de celui qui ne l'est pas). Une approche très "Heisenbergienne" plutôt que "Schrodingerienne".
Pour autant; aléatoire ne signifie pas que les alternatives obtenues à travers MC aient les mêmes espérances statistiques. Comme tu l'as déjà certainement compris de par ton mémoire, sinon je te renvois au papier sur les mouvement Brownian d'Einstein de 1905, ou de
Keynes et sa "Treatise on Probability."
Pour mon calcul, tu ne possèdes en effet pas encore le baggage mathématique que pour que je puisse te répondre clairement (et sans écrire une tartine). Tape sur
google shadow teta, et lis Dynamic
Hedging de N.N. Taleb.
Et n'utilise pas de "stochastic volatility" comme Mertons qui a essayé de reproduire des jump pour compenser les limites du B&S quant à ses hypothèses de
volatilité, car cette méthode n'est utile que pour des OTM de 15-20
Delta.
Pour finir, rappelle toi de ce qu'a dit Locke concernant les fous, ça s'applique pas plus mal à ceux qui pensent unidimensionnellement ^ (Gaussien).
"In
short, herein seems to lie the difference between idiots and madmen: that madmen
put wrong ideas together, and so make wrong propositions, but argue and reason right from them; but idiots make very few or no propositions, and reason scarce
AT all."
Je serai pas étonné si un particulier moyen n'y comprend toujours pas grand chose d'ici 2-3 années. C'est un business qui requiert de comprendre les hypothèses souvent implicites du marché, de solides bases en statistiques, de penser en multidimensions, de connaitre le fractal de Mandlebrot (c'est un tips cadeau), et la localisation (vitesse d'apprentissage à Wall-Street +++ VS chez toi).
Pas le temps de me relire sorry pour les erreurs sémantiques
A+;-)