le bonjours a tous
Les actions chutent alors que les bénéfices décevants craignent les investisseurs
De Tommy Wilkes
LONDRES (Reuters) – Les marchés boursiers ont chuté vendredi, à la suite d'un effondrement tardif aux États-Unis, les craintes concernant le rythme du resserrement de la
Politique monétaire et les bénéfices plus faibles que prévu des entreprises qui ont grimpé en flèche pendant la pandémie ayant ébranlé la confiance des investisseurs.
Les prix du pétrole ont également reculé alors qu'un nouvel épisode d'
Aversion au risque s'est propagé rapidement sur les marchés et a poussé les traders à rechercher la sécurité dans les obligations d'État.
La croissance décevante des abonnés chez le géant du streaming Netflix (
nasdaq: NFLX ), qui a fait chuter le cours de son action de près de 20% jeudi soir, a ajouté aux nerfs. D'autres actions qui ont explosé pendant la pandémie telles que Peloton (
nasdaq : PTON ) chutent également rapidement alors que les investisseurs s'inquiètent du ralentissement de la croissance.
Le
nasdaq, le meilleur interprète du boom boursier depuis le début de la pandémie, a chuté de plus de 10 % par rapport à son sommet et est sur la bonne voie pour sa pire semaine depuis 2020. Les contrats à terme indiquent davantage de pertes sur les marchés boursiers américains à l'ouverture de
wall street.
En Europe, l'Euro STOXX a chuté de 1,21%, le indice anglais 100 de 0,76% et le DAX allemand de 1,34%.
L'indice MSCI le plus large d'actions Asie-Pacifique hors Japon a chuté de 1 %, entraîné par les actions australiennes, tandis que l'indice boursier japonais Nikkei a glissé de 0,9 %.
Les actions chinoises étaient également plus faibles, même après que la Chine a réduit ses taux hypothécaires de référence jeudi, la dernière mesure d'une vague d'assouplissement monétaire visant à soutenir une économie aigri par un secteur immobilier en difficulté et les inquiétudes suscitées par la variante Omicron du coronavirus.
Mais les plus fortes baisses de ces derniers jours ont été enregistrées sur les marchés américains.
"Au cours des deux ou trois dernières années, qu'il s'agisse d'actions, d'obligations, de devises, vous avez eu des flux constants vers les États-Unis alors qu'une grande incertitude s'est développée et c'était l'épicentre de la création de liquidités excédentaires. Et nous tournons juste le film à l'envers », a déclaré Mike Kelly, responsable mondial des multi-actifs chez PineBridge.
Il a ajouté que même si l'économie pouvait supporter des hausses de taux, les marchés pourraient ne pas le faire et ils devaient réaliser que "la
FED n'est plus votre amie".
L' indice MSCI World MSCI AC Actions mondiales
en baisse de 5 % par rapport à son sommet, connaît maintenant son pire mois – à -4,3 % – depuis que les marchés ont chuté de 13,7 % en
mars 2020 lorsque la panique concernant l'impact de COVID-19 sur les économies s'est installée.
Le S&P 500 connaît son pire mois depuis fin 2020.
GRAPHIQUE - L'indice boursier S&P 500 devrait connaître la plus forte baisse hebdomadaire depuis fin 2020
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EN ATTENTE DE LA
FED
Les investisseurs attendent avec impatience la réunion du
FOMC de la Réserve fédérale la semaine prochaine pour des détails sur la manière dont elle entend lutter contre une
Inflation élevée. Les marchés tablent désormais sur au moins quatre hausses de taux cette année, et les traders ont déclaré s'attendre à plus de
volatilité jusqu'à ce que la
FED fournisse des éclaircissements sur la rapidité avec laquelle elle se resserrera.
Le sentiment du marché a également été affaibli par les commentaires de la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen sur
l'inflation, a déclaré Kyle Rodda, analyste de marché chez
ig Markets.
"A moins d'une semaine de la réunion du
FOMC, les investisseurs craignent que la banque centrale ne signale des hausses de taux agressives et un dénouement imminent et rapide de son solde. En effet, elle pourrait jeter le marché boursier sous le bus pour éradiquer
l'inflation », a déclaré Rodda.
Dans les matières premières, les prix du pétrole ont plongé après avoir atteint des sommets en sept ans cette semaine, alors qu'une augmentation des stocks de brut et de carburant aux États-Unis a incité les investisseurs à tirer profit de la reprise.
Le brut américain a chuté de 1,59 % à 84,18 $ le baril. Le Brent a chuté de 1,53 % à 87,03 $ le baril. Les deux indices de référence ont gagné plus de 10 % jusqu'à présent cette année dans un contexte d'inquiétudes concernant l'offre limitée.
Les rendements du Trésor américain ont légèrement baissé le long de la courbe, après avoir fortement augmenté plus tôt dans la semaine. [NOUS/]
Les rendements des obligations de référence à 10 ans étaient pour la dernière fois à 1,7919 % après avoir atteint 1,765 % plus tôt – leur plus bas en une semaine. Les rendements à 10 ans ont atteint un sommet en deux ans de 1,902 % mercredi.
Le
rendement des obligations allemandes à 10 ans est repassé sous zéro après avoir franchi la barre des 0 % pour la première fois depuis 2019.
La hausse des rendements américains avait aidé le dollar à gagner plus tôt dans la semaine, mais pas beaucoup et vendredi, l' indice du dollar s'est détendu de 0,1 % contre un panier de six principales devises.
L'euro a augmenté de 0,2 % tandis que le
yen japonais, valeur refuge, a également grimpé.
