elle fait 1min26 la vidéo ? 
Oui c'est ça !
Spoiler:
Fx c est juste du marketing
Tu verras que sa prochaine vidéo ça sera un truc du style « et bien non, personne veut votre perte, les banques ne vous calculent pas bla bla bla »

Tu verras que sa prochaine vidéo ça sera un truc du style « et bien non, personne veut votre perte, les banques ne vous calculent pas bla bla bla »
SVP on peut éviter de mettre le forum au niveau de X et du caniveau FX Jumper ?
C'est vraiment des vidéos pour gogos qui attendent qu'on leur dit ce qu'ils veulent entendre.
Tout ca pour faire des vues et de l'argent sur YouTube...
Je ne comprends même pas comment tu peux perdre ton temps et tes neurones avec cela...
C'est vraiment des vidéos pour gogos qui attendent qu'on leur dit ce qu'ils veulent entendre.
Tout ca pour faire des vues et de l'argent sur YouTube...
Je ne comprends même pas comment tu peux perdre ton temps et tes neurones avec cela...
effacé.Benoist vient de te prévenir: plus de vidéos ou de noms, ne recommence pas s'il te plait.
Spoiler:
Je suis dans un cas similaire à toi. Je me suis isolé pendant 6 ans, je n'avais que cet objectif, ce qui a causé insomnie et stress. Maintenant je craque, heureusement ma copine est là pour me l'avoir fait remarquer avant la chute et elle reste à mes côtés.
J'ai eu des résultats récemment en apprenant à coder en C# et en ayant développé un algorithme qui montre de bons résultats en backtesting. Je reste sur une bonne note qui va pouvoir, j'espère, me faire revenir après une bonne pause : voyager avec ma copine, me retrouver, redécouvrir mes passions et voir ma famille.
Je ne touche plus et je ne toucherai plus jamais au trading manuel que je n'ai jamais aimé personnellement. Avec la technologie, on peut automatiser les décisions. Je ne veux plus m'acharner au trading, je veux que ça devienne une passion secondaire pour moi.
Donc sache que tu n'es pas seul.
J'ai eu des résultats récemment en apprenant à coder en C# et en ayant développé un algorithme qui montre de bons résultats en backtesting. Je reste sur une bonne note qui va pouvoir, j'espère, me faire revenir après une bonne pause : voyager avec ma copine, me retrouver, redécouvrir mes passions et voir ma famille.
Je ne touche plus et je ne toucherai plus jamais au trading manuel que je n'ai jamais aimé personnellement. Avec la technologie, on peut automatiser les décisions. Je ne veux plus m'acharner au trading, je veux que ça devienne une passion secondaire pour moi.
Donc sache que tu n'es pas seul.
Quand on a compris qu'il faut savoir couper ses pertes très vite et laisser courir ses gains, on a compris 90% du trading. De plus aucune méthode n'est fondamentalement mauvaise si on sait s'en servir et l'adapter à son trading.
Benoist a appris seul. Mais il a pu prendre le risque d'arrêter son activité professionnelle pour s'y consacrer entièrement.
zylben, comment as-tu appris ?
Et les autres qui sont rentables à ce jour ?
Un jour j'ai écoute un podcast d'un jeune médecin qui, pour suivre sa compagne à l'étranger, avait appris le trading en 1 an seulement.
zylben, comment as-tu appris ?
Et les autres qui sont rentables à ce jour ?
Un jour j'ai écoute un podcast d'un jeune médecin qui, pour suivre sa compagne à l'étranger, avait appris le trading en 1 an seulement.
Oulàaaaaaa, Apprendre le trading ça veut tout dire et rien dire .... Val, être rentable c'est une histoire de comportement , de discipline ! y a rien de vraiment technique, si ce n'est savoir lire la structure du marché ( théorie de dow) et y appliquer un Risk, R/R ....
je te fais le récap de mon parcours par la suite , mais j'ai commencé à INVESTIR en 2002
et je peux t'assurer que personne ne parlait TRADING à cette époque
et Y aura pas de formule MAGIQUE 
je te fais le récap de mon parcours par la suite , mais j'ai commencé à INVESTIR en 2002



J’ai commencé à investir en 2002. À cette époque, franchement, personne ne parlait de trading comme aujourd’hui. Internet, c’était encore le Far West numérique : forfait AOL à 30h/mois pour 30 €, avec le bon vieux modem 56K qui hurlait à chaque connexion. On naviguait entre AOL, Tiscali, Alice… puis progressivement les forfaits ont évolué vers 100h/mois, puis illimité avec l’arrivée de l’ADSL — merci Neuf Telecom 
C’est là que les forums ont explosé. Moi, je traînais souvent sur Boursorama, comme beaucoup à l’époque. On parlait surtout de titres et d’actions, pas vraiment de trading actif. Le truc, c’était le chartisme : les fameuses figures en M, en W, l’étoile du matin, le pendu… On faisait avec ce qu’on avait, sans plateforme graphique digne de ce nom, et ça trollait sévère sur les fils de discussion
Ceux qui voulaient se couvrir utilisaient parfois le BX4, un ETF short de la société générale. Et moi dans tout ça ? J’étais jeune majeur, puis étudiant. Autant dire que je n’avais ni méthode, ni expérience. Si j’achetais une action, c’était en mode all-in sur un pea, dans une logique de long terme, sans réelle stratégie — juste le bon vieux “j’achète bas, je revends haut”
Les forums étaient aussi remplis de survivalistes qui voyaient la fin du monde à chaque coin de graphique… Ambiance.
Mon tout premier achat ? france télécom à 7 €, après avoir vu un reportage dans "C dans l’air" ou quelque chose dans le genre. Mon raisonnement ? Si l’action avait valu 150 € en haut de bulle en 2000, ça valait peut-être le coup d’y croire. J’ai mis toute ma fortune de l’époque, peut-être 2000 €, en me disant qu’un jour, ça remonterait et je ferais x20. Voilà, c’était le plan
À l’automne 2002, le CAC tournait autour des 1700 points et début 2003, Les survivalistes sur les forums, eux, attendaient les 1400 ou pire, en mode fin du monde imminente… mais pendant ce temps-là, mes france télécom achetées un peu plus tôt dormaient tranquillement sur mon tout neuf pea. Et boum : x3 en cinq mois. Je les ai revendues en février 2003 — à l’époque tout le monde flippait avec la prochaine guerre du Golfe. Je me souviens encore de la scène : je suis allé au guichet de ma banque, l’employé a passé l’ordre… sur un Minitel
Toute l’équipe regardait, un peu bouche bée, genre “Il a fait x3 le gamin !”
Avec le même “instinct” d’analyse (appelons ça comme ça), j’ai ensuite acheté du Transiciel, du Penauille... et suivi des valeurs à la mode : Valtech, Altran, Hi-Media, Highwave Optical… Autant dire que 90% de ces boîtes ont disparu ou se sont fait racheter par plus gros. Le bon vieux temps des trucs techno made in france
, transfert pea chez un courtier, plutôt qu'une banque ...
Puis arrivé en juin 2007, après l’élection de Sarkozy. J’avais dû faire environ x6 sur mon capital de départ de 2002, sans réel accroc ni prise de tête,, mais sur les forums c’était toujours la même rengaine : fin du monde en approche, “tout va s’effondrer”, etc. Moi, je me sentais pas trop chaud pour jouer la couverture avec des BX4 ou tenter de la vente à découvert. Alors j’ai mis mon pea en pause. Je me suis dit : on verra bien, si une vraie opportunité se présente par la suite. Go 100% liquide ...
Et puis fin 2007, le marché montait encore, mine de rien. Certains commençaient à parler des fameux turbo warrants de chez Citigroup. Et là… janvier 2008. -. Le CAC passe de 6200 points à 5000 en même pas un mois, Moins 24 %. Je n’avais jamais vu ça. C’est là que j’ai commencé à toucher aux turbos, des call ou des put, uniquement sur le CAC. Le seul graphique que j’avais à disposition, c’était celui du produit turbo chez Citi. C’est tout ce qu’il me fallait.
Avec le recul, j’étais dans une inconscience totale. Mais ça marchait pas si mal. Le turbo avait l’avantage d’intégrer le stop automatiquement via le strike, donc tu connaissais ton risque dès le départ. J’ai eu une première année plutôt réussie. Je faisais très peu de trades : un ou deux grand max par semaine, mais c’était déjà bien plus actif que ce que j’avais fait sur le pea jusque-là.
Et puis 2009 est arrivé." Les cfd à risque limité " Et là j’ai commencé à mixer : turbo + cfd à risque limité, selon les moments, les setups, et les produits. Une vraie transition de l’investissement à l’approche plus dynamique — mais toujours sans tomber dans le surtrading. Juste une courbe d’apprentissage, à mon rythme. et les premières plateformes graphiques misent à dispos
Bref le luxe à portée de Clic ...
La Suite ?
le début des EMMERDES
Pourquoi rester sur des turbos avec strikes/stop intégrés et des spreads à 3 points quand t'as toute liberté de mettre ou enlever un STOP sur cfd à risque limité
et en + un faible spread de 1
sans parler des horaires de cotations sans FIN
, et oui les turbo CITI s'arrêtaient à la clôture européenne du sous-jacents chez nos amis courtiers Et Je ne me rappelle pas des frais d'achat ou vente, mais devait y en avoir aussi ? , le choix de basculer 100% cfd à risque limité sembla LOGIQUE

.... au prochain épisode
C’est là que les forums ont explosé. Moi, je traînais souvent sur Boursorama, comme beaucoup à l’époque. On parlait surtout de titres et d’actions, pas vraiment de trading actif. Le truc, c’était le chartisme : les fameuses figures en M, en W, l’étoile du matin, le pendu… On faisait avec ce qu’on avait, sans plateforme graphique digne de ce nom, et ça trollait sévère sur les fils de discussion
Ceux qui voulaient se couvrir utilisaient parfois le BX4, un ETF short de la société générale. Et moi dans tout ça ? J’étais jeune majeur, puis étudiant. Autant dire que je n’avais ni méthode, ni expérience. Si j’achetais une action, c’était en mode all-in sur un pea, dans une logique de long terme, sans réelle stratégie — juste le bon vieux “j’achète bas, je revends haut”
Les forums étaient aussi remplis de survivalistes qui voyaient la fin du monde à chaque coin de graphique… Ambiance.
Mon tout premier achat ? france télécom à 7 €, après avoir vu un reportage dans "C dans l’air" ou quelque chose dans le genre. Mon raisonnement ? Si l’action avait valu 150 € en haut de bulle en 2000, ça valait peut-être le coup d’y croire. J’ai mis toute ma fortune de l’époque, peut-être 2000 €, en me disant qu’un jour, ça remonterait et je ferais x20. Voilà, c’était le plan

À l’automne 2002, le CAC tournait autour des 1700 points et début 2003, Les survivalistes sur les forums, eux, attendaient les 1400 ou pire, en mode fin du monde imminente… mais pendant ce temps-là, mes france télécom achetées un peu plus tôt dormaient tranquillement sur mon tout neuf pea. Et boum : x3 en cinq mois. Je les ai revendues en février 2003 — à l’époque tout le monde flippait avec la prochaine guerre du Golfe. Je me souviens encore de la scène : je suis allé au guichet de ma banque, l’employé a passé l’ordre… sur un Minitel
Avec le même “instinct” d’analyse (appelons ça comme ça), j’ai ensuite acheté du Transiciel, du Penauille... et suivi des valeurs à la mode : Valtech, Altran, Hi-Media, Highwave Optical… Autant dire que 90% de ces boîtes ont disparu ou se sont fait racheter par plus gros. Le bon vieux temps des trucs techno made in france
Puis arrivé en juin 2007, après l’élection de Sarkozy. J’avais dû faire environ x6 sur mon capital de départ de 2002, sans réel accroc ni prise de tête,, mais sur les forums c’était toujours la même rengaine : fin du monde en approche, “tout va s’effondrer”, etc. Moi, je me sentais pas trop chaud pour jouer la couverture avec des BX4 ou tenter de la vente à découvert. Alors j’ai mis mon pea en pause. Je me suis dit : on verra bien, si une vraie opportunité se présente par la suite. Go 100% liquide ...
Et puis fin 2007, le marché montait encore, mine de rien. Certains commençaient à parler des fameux turbo warrants de chez Citigroup. Et là… janvier 2008. -. Le CAC passe de 6200 points à 5000 en même pas un mois, Moins 24 %. Je n’avais jamais vu ça. C’est là que j’ai commencé à toucher aux turbos, des call ou des put, uniquement sur le CAC. Le seul graphique que j’avais à disposition, c’était celui du produit turbo chez Citi. C’est tout ce qu’il me fallait.
Avec le recul, j’étais dans une inconscience totale. Mais ça marchait pas si mal. Le turbo avait l’avantage d’intégrer le stop automatiquement via le strike, donc tu connaissais ton risque dès le départ. J’ai eu une première année plutôt réussie. Je faisais très peu de trades : un ou deux grand max par semaine, mais c’était déjà bien plus actif que ce que j’avais fait sur le pea jusque-là.
Et puis 2009 est arrivé." Les cfd à risque limité " Et là j’ai commencé à mixer : turbo + cfd à risque limité, selon les moments, les setups, et les produits. Une vraie transition de l’investissement à l’approche plus dynamique — mais toujours sans tomber dans le surtrading. Juste une courbe d’apprentissage, à mon rythme. et les premières plateformes graphiques misent à dispos

Bref le luxe à portée de Clic ...
La Suite ?














.... au prochain épisode

Merci pour tes messages Zylben, très intéressants, ça rapelle des souvenirs le début des années 2000 avec Internet



A moi aussi
.
Voici mon histoire. J'ai commencé à la fin des années 1980, je courais à la sortie du lycée acheter la cote Desfossés pour avoir les cours du jour … Le passage d'ordres prenait au mieux 24 à 48h. J'ai continué pendant mes études supérieures en fondant un Club d'investissement, nous avions des rdv réguliers avec un agent de change qui a pris le temps de nous apprendre les bases. J'ai aussi codirigé le club financier de l'école. Nous nous précipitions le vendredi après-midi dans les bureaux du Journal des Finances pour connaître les conseils qui allaient être publiés … J'ai gagné un concours de trading richement doté et l'aventure a commencé.
Après les manipulations de cours sur le second marché, la folie internet, la chute verticale, le Matif, les warrants, les turbos, les kracks, Internet, les cfd à risque limité, les certificats à Effet de levier, les options et maintenant les futures… Le trading auto depuis 8 ans en société, et comme activité principale pour la 4e année. Il faut de la passion, de la ténacité, de la chance, de la curiosité, un flux régulier de liquidités surtout les premières années pour moyenner et se refaire, ensuite un bon money management, ne pas bruler les étapes et n'en faire son métier qu'après des années de réussite.
Ps, beaucoup de prudence aussi, vous imaginez les centaines de traders que j'ai vus sauter pendant toutes ces années, un carnage avec très très peu de survivants ...

Voici mon histoire. J'ai commencé à la fin des années 1980, je courais à la sortie du lycée acheter la cote Desfossés pour avoir les cours du jour … Le passage d'ordres prenait au mieux 24 à 48h. J'ai continué pendant mes études supérieures en fondant un Club d'investissement, nous avions des rdv réguliers avec un agent de change qui a pris le temps de nous apprendre les bases. J'ai aussi codirigé le club financier de l'école. Nous nous précipitions le vendredi après-midi dans les bureaux du Journal des Finances pour connaître les conseils qui allaient être publiés … J'ai gagné un concours de trading richement doté et l'aventure a commencé.
Après les manipulations de cours sur le second marché, la folie internet, la chute verticale, le Matif, les warrants, les turbos, les kracks, Internet, les cfd à risque limité, les certificats à Effet de levier, les options et maintenant les futures… Le trading auto depuis 8 ans en société, et comme activité principale pour la 4e année. Il faut de la passion, de la ténacité, de la chance, de la curiosité, un flux régulier de liquidités surtout les premières années pour moyenner et se refaire, ensuite un bon money management, ne pas bruler les étapes et n'en faire son métier qu'après des années de réussite.
Ps, beaucoup de prudence aussi, vous imaginez les centaines de traders que j'ai vus sauter pendant toutes ces années, un carnage avec très très peu de survivants ...
Salut Val !
Je viens de tomber sur ton message par hasard. Car justement je me suis retrouvé dans un cas similaire. Je garde un œil constant sur le forum car c’est une vrai pépite. Bref… tout ça pour te dire que…
Tu n’es pas seul ! Prends du recul et libère la pression, prends du plaisir avant tout. Reprends du demo sans te dire que « nanani nanana » psychologiquement c’est pas pareil nanani nanana…
Rappelle toi de pourquoi tu as commencé, quels vibrations tu cherchais dans cette activité et retournes les chercher ! (Démo)
Bien évidement parfois une pause s’impose.. mais si le trading te passionne toujours autant, que ton cœur palpite à la moindre vision d’un graphique alors pas de doute !
Aujourd’hui j’investis long terme 100% pea nasdaq et un peut de swing sur le nasdaq x2 à auteur de 5% de mon capital boursier pour l’adrénaline
Et puis quelques fois je retourne sur mon courtier pour le trading et le fait une cession demo. L’expérience prends du temps et il faut aller à son rythme. Le plus important je pense et de continuer à voir des graphiques pour comprendre les mouvement. C’est comme un livre, on apprends avant à lire puis par la suite on apprends à lire entre les lignes pour comprendre l’auteur et sa direction artistique.
Courage et fonce !
Je viens de tomber sur ton message par hasard. Car justement je me suis retrouvé dans un cas similaire. Je garde un œil constant sur le forum car c’est une vrai pépite. Bref… tout ça pour te dire que…
Tu n’es pas seul ! Prends du recul et libère la pression, prends du plaisir avant tout. Reprends du demo sans te dire que « nanani nanana » psychologiquement c’est pas pareil nanani nanana…
Rappelle toi de pourquoi tu as commencé, quels vibrations tu cherchais dans cette activité et retournes les chercher ! (Démo)
Bien évidement parfois une pause s’impose.. mais si le trading te passionne toujours autant, que ton cœur palpite à la moindre vision d’un graphique alors pas de doute !
Aujourd’hui j’investis long terme 100% pea nasdaq et un peut de swing sur le nasdaq x2 à auteur de 5% de mon capital boursier pour l’adrénaline


Et puis quelques fois je retourne sur mon courtier pour le trading et le fait une cession demo. L’expérience prends du temps et il faut aller à son rythme. Le plus important je pense et de continuer à voir des graphiques pour comprendre les mouvement. C’est comme un livre, on apprends avant à lire puis par la suite on apprends à lire entre les lignes pour comprendre l’auteur et sa direction artistique.
Courage et fonce !

Mr JP et Trapp vous étiez là aussi
Comment j’ai appris ?
Honnêtement, pas de formation miracle. C’était à l’ancienne : les forums. Tu lisais, tu posais des questions, t’apprenais des erreurs des autres... et surtout des tiennes. Je passais du temps sur Bourso, je suivais les discussions, parfois un peu chaotiques, mais y’avait des perles. J’ai aussi participé à quelques webinaires de courtiers comme ig, posé mes questions, écouté les intervenants. Et puis un jour, par l’intermédiaire d’un gars du forum, j’ai atterri dans un groupe Skype "Plan du jour".
C’était le concept à la mode : faire un plan avant l’ouverture, s’y tenir toute la journée. L’idée était bonne, la discipline moins, mais comme souvent, le projet a fini par s’éteindre... faute de résultats. Mais même ça, c’était une leçon : l’importance du plan, mais surtout de l’exécution.
Et puis la période “turbo”. Même courte, m’avait donné confiance en mes capacités et plutôt formatrice en gestion du stress, des positions....
Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais les turbos, avec leur structure simple et leur barrière désactivante, m’imposaient un money management rigoureux.
Tu voulais jouer un mouvement sur le CAC ? Tu prenais ton turbo call ou put, souvent plus ou moins proche de la barrière. Tu l’achetais à 0,40 €, 0.60€, tu visais 0,80 €, 1 €, voire 1,20 € si le marché déroulait bien. T’étais sur du x2 à x3, parfois un peu plus.
Et surtout : tu ne faisais pas 10 trades par jour.
je dirais aujourd'hui que le graph du produit c'était plutôt comme trader sur du M30
Ton seul vrai focus, c’était ton risque maximum. Pas besoin de calculer une taille de position complexe, ni de jongler avec des stops techniques. Le stop-loss était intégré dans le produit : la barrière.
Et si ça tournait mal ? Tu pouvais espérer sortir manuellement avant désactivation, souvent entre 0,16 et 0,20 €… histoire de sauver les meubles.
Pour moi, c’était les prémices d’un vrai système de trading. Et 2008, malgré le chaos sur les marchés, s’est terminée bien verte. C’était même la première fois que je retirais de l’argent de mon compte trading.
Certainement par chance ? Sûrement. Mais aussi ce money management forcé par la nature même du turbo. c’était une école de money management sans le savoir
Et puis... la suite, c’était l’arrivée des cfd à risque limité.
Alors là… autre ambiance
Plus de barrière, plus de money management intégrée. T’avais le levier, les lots flexibles, zéro obligation de stop, juste un petit spread pour entrer ou sortir, et hop, c’était open bar.
2009, 2010, 2011… J’ai commencé soft, à 10 € le point CAC avec un petit compte. Et au début, je gérais. J’avais encore cette prudence du gars qui avait passé 7 ans avec son pea et ses turbos à 500 € pièce.
Mais rapidement… j’ai vu la bascule, c'était plus la même histoire et la cotation ne se terminait même ^pas à 17h30
.
Ce simple clic gratuit pour ouvrir une position ? C’est traître. T’étais loin du bon vieux carnet d’ordres avec frais d’entrée, frais de sortie, et spread de 3 points. Là, c’était la facilité. Free time, toi et ta psycho
Et sans m’en rendre compte, j’ai commencé à glisser. Rien de brutal au départ, mais je renforçais, je déplaçais mes stops, je coupais plus.
Je laissais courir en mode Espoir. Tu connais la suite
Pas catastrophique en 2009, parce que je restais encore dans un mode prudent. Mais mais ça l'est devenu par la suite
sans structure stricte comme les turbos, la discipline s’est érodée petit à petit.
Et là, t’apprends une autre leçon : le plus dur, c’est pas d’apprendre à trader, c’est de garder ta rigueur et ta discipline dans le temps. Parce que les marchés, eux, reste et resteront tjrs plus ou moins irrationnel donc vouloir tout comprendre, trader tout mouvement dans tous les sens, c'est pas possible
Et on arrive à ce fameux jour de 2011, où mon boss m'appelle pour me demander si je peux le récupérer à l'aeroport d'ici 20min
, J’étais au travail, en mode multi-écrans, comme souvent., je quitte mon bureau avec X lots DAX sans stop, bien sûr , zew à 11h.Tu crois que je coupe
Arrivé à l'aéroport, mon boss est dehors, je vois bien sur mon 1er smartphone que le DAX se retourne et part mal
mais j'ai pas idée à quel point
Le retour en voiture je ne peux pas regarder mon phone avec mon boss à coté qui discute boulot, et je vais pas lui parler de mes positions
" Excuse-moi Gérard, j’ai un levier 100 ou 150 qui part en sucette, je peux me garer pour couper ma ligne ?"
Non !
Quand je rentre à mon poste et que j'actualise mon écran
le Dax a devisé, 4 chiffres rouges bientôt 5 , que faire ? renforcer impossible, couper la moitié, non ? Tenir et gérer cette position à la Khon
qui peut anéantir la totalité de mon compte NON NON NON impossible, Je réalise que cette position, que j’avais laissée tourner à la légère, peut me (mot censuré merci de rester poli) le compte en l’air.
Pas demain, pas la semaine prochaine. Là. Maintenant.
Je pouvais pas.
Je pouvais pas travailler, pas dormir, pas respirer avec ça. impossible.
Le "mode espoir" trading ? Finito. je m'imagine pas tenir ça la journée (j'ai du taf aussi ) , tenir la nuit, les jours prochains NON NON et NON .... JE COUPE
Le genre de clic qui fait trembler ta main.
J'en étais Malade, KO debout.
Mon boss m'a vu passer la porte du bureau ToUT Blanc , j'ai pas dit un mot
Je me suis maudit, on devait être fin avril , mai ... C’était FINI
Cette journée-là, elle a signé ma fin sur les marchés
Trois ans de montagnes russes, des hausses, des chutes, des bons coups, des Bêtises Monumentales… pour finir là-dessus.
Un excès de confiance, une négligence, un moment d’ego, et BOUM.
J’ai capitulé.
Pas juste sur la position. mais sur tout, sur mes capacités, sur l’illusion que j’avais à lire le marché...
J’ai passé quelques jours amer, dégouté, écoeuré, à ce mettre des claques d'être aussi Khon
, j'ai tout fermé, Compte, écran, forum....Tout, la Totale , FINI bye bye les Kounneries 
Un grand coup de balai. Pas en mode drama, mais en me disant “plus jamais ça”.
Et tu sais quoi ?
Ce break a duré un an et demi. Et ça a été un vrai soulagement.
Un apaisement total. Après tant de temps à courir après un fantasme de maîtrise, j’avais enfin lâché prise. Un peu par dépit. Mais aussi par lucidité.
J’ai tout couper, avant que le marché ne me coupe moi. Parce qu’à un moment, faut savoir dire Stop, et choisir la paix plutôt qu'une course sans fin.
ça s'était tjrs plutôt bien passé depuis mes débuts de Bourse en 2002 et là ça faisait 3 ans que c'était devenu trop émotionnel, trop n'importe quoi , trop feeling... et comme le dit si bien TRAPP , des histoires de pertes inimaginable, y en avait déjà trop ....
LA PAIX


Comment j’ai appris ?
Honnêtement, pas de formation miracle. C’était à l’ancienne : les forums. Tu lisais, tu posais des questions, t’apprenais des erreurs des autres... et surtout des tiennes. Je passais du temps sur Bourso, je suivais les discussions, parfois un peu chaotiques, mais y’avait des perles. J’ai aussi participé à quelques webinaires de courtiers comme ig, posé mes questions, écouté les intervenants. Et puis un jour, par l’intermédiaire d’un gars du forum, j’ai atterri dans un groupe Skype "Plan du jour".
C’était le concept à la mode : faire un plan avant l’ouverture, s’y tenir toute la journée. L’idée était bonne, la discipline moins, mais comme souvent, le projet a fini par s’éteindre... faute de résultats. Mais même ça, c’était une leçon : l’importance du plan, mais surtout de l’exécution.
Et puis la période “turbo”. Même courte, m’avait donné confiance en mes capacités et plutôt formatrice en gestion du stress, des positions....
Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais les turbos, avec leur structure simple et leur barrière désactivante, m’imposaient un money management rigoureux.
Tu voulais jouer un mouvement sur le CAC ? Tu prenais ton turbo call ou put, souvent plus ou moins proche de la barrière. Tu l’achetais à 0,40 €, 0.60€, tu visais 0,80 €, 1 €, voire 1,20 € si le marché déroulait bien. T’étais sur du x2 à x3, parfois un peu plus.
Et surtout : tu ne faisais pas 10 trades par jour.

Ton seul vrai focus, c’était ton risque maximum. Pas besoin de calculer une taille de position complexe, ni de jongler avec des stops techniques. Le stop-loss était intégré dans le produit : la barrière.
Et si ça tournait mal ? Tu pouvais espérer sortir manuellement avant désactivation, souvent entre 0,16 et 0,20 €… histoire de sauver les meubles.
Pour moi, c’était les prémices d’un vrai système de trading. Et 2008, malgré le chaos sur les marchés, s’est terminée bien verte. C’était même la première fois que je retirais de l’argent de mon compte trading.
Certainement par chance ? Sûrement. Mais aussi ce money management forcé par la nature même du turbo. c’était une école de money management sans le savoir

Et puis... la suite, c’était l’arrivée des cfd à risque limité.


Alors là… autre ambiance
Plus de barrière, plus de money management intégrée. T’avais le levier, les lots flexibles, zéro obligation de stop, juste un petit spread pour entrer ou sortir, et hop, c’était open bar.
2009, 2010, 2011… J’ai commencé soft, à 10 € le point CAC avec un petit compte. Et au début, je gérais. J’avais encore cette prudence du gars qui avait passé 7 ans avec son pea et ses turbos à 500 € pièce.
Mais rapidement… j’ai vu la bascule, c'était plus la même histoire et la cotation ne se terminait même ^pas à 17h30


Ce simple clic gratuit pour ouvrir une position ? C’est traître. T’étais loin du bon vieux carnet d’ordres avec frais d’entrée, frais de sortie, et spread de 3 points. Là, c’était la facilité. Free time, toi et ta psycho

Et sans m’en rendre compte, j’ai commencé à glisser. Rien de brutal au départ, mais je renforçais, je déplaçais mes stops, je coupais plus.
Je laissais courir en mode Espoir. Tu connais la suite
Pas catastrophique en 2009, parce que je restais encore dans un mode prudent. Mais mais ça l'est devenu par la suite


Et là, t’apprends une autre leçon : le plus dur, c’est pas d’apprendre à trader, c’est de garder ta rigueur et ta discipline dans le temps. Parce que les marchés, eux, reste et resteront tjrs plus ou moins irrationnel donc vouloir tout comprendre, trader tout mouvement dans tous les sens, c'est pas possible

Et on arrive à ce fameux jour de 2011, où mon boss m'appelle pour me demander si je peux le récupérer à l'aeroport d'ici 20min




Le retour en voiture je ne peux pas regarder mon phone avec mon boss à coté qui discute boulot, et je vais pas lui parler de mes positions

Quand je rentre à mon poste et que j'actualise mon écran




Pas demain, pas la semaine prochaine. Là. Maintenant.

Je pouvais pas travailler, pas dormir, pas respirer avec ça. impossible.
Le "mode espoir" trading ? Finito. je m'imagine pas tenir ça la journée (j'ai du taf aussi ) , tenir la nuit, les jours prochains NON NON et NON .... JE COUPE

J'en étais Malade, KO debout.
Mon boss m'a vu passer la porte du bureau ToUT Blanc , j'ai pas dit un mot

Cette journée-là, elle a signé ma fin sur les marchés






Trois ans de montagnes russes, des hausses, des chutes, des bons coups, des Bêtises Monumentales… pour finir là-dessus.
Un excès de confiance, une négligence, un moment d’ego, et BOUM.
J’ai capitulé.
Pas juste sur la position. mais sur tout, sur mes capacités, sur l’illusion que j’avais à lire le marché...
J’ai passé quelques jours amer, dégouté, écoeuré, à ce mettre des claques d'être aussi Khon


Un grand coup de balai. Pas en mode drama, mais en me disant “plus jamais ça”.
Et tu sais quoi ?
Ce break a duré un an et demi. Et ça a été un vrai soulagement.
Un apaisement total. Après tant de temps à courir après un fantasme de maîtrise, j’avais enfin lâché prise. Un peu par dépit. Mais aussi par lucidité.
J’ai tout couper, avant que le marché ne me coupe moi. Parce qu’à un moment, faut savoir dire Stop, et choisir la paix plutôt qu'une course sans fin.
ça s'était tjrs plutôt bien passé depuis mes débuts de Bourse en 2002 et là ça faisait 3 ans que c'était devenu trop émotionnel, trop n'importe quoi , trop feeling... et comme le dit si bien TRAPP , des histoires de pertes inimaginable, y en avait déjà trop ....
LA PAIX





Quelle aventure zylben! Ça y est, tu t’en es remis? 

OUi Merci Amarantine
la suite au prochain épisode
Et La vrai Question, Comment je suis devenu rentable
même si , tout le monde à déjà la réponse



Et La vrai Question, Comment je suis devenu rentable



Tout le monde sait comment tu es devenu rentable, sauf moi. Alors n'hésite pas à donner des détails Zylben dans ton prochain message
Merci pour ton histoire, ça rassure

Merci pour ton histoire, ça rassure

Les institutions, market makers, et smart money savent où la majorité des traders placent leurs SL :
Juste au-dessus ou en dessous d’un plus haut/bas récent.
Après un breakout raté.
À des niveaux ronds : 00, 50, 100.
En dessous ou au-dessus d’un gap, d’un support/résistance, ou d’une trendline.
Il ne faut jamais se précipiter pour entrer en position ; il faut toujours laisser le cours venir là où se trouve notre setup.
En général, il vaut mieux éviter les unités de temps courtes (scalping) quand on est débutant.
ce n'est que mon avis
Juste au-dessus ou en dessous d’un plus haut/bas récent.
Après un breakout raté.
À des niveaux ronds : 00, 50, 100.
En dessous ou au-dessus d’un gap, d’un support/résistance, ou d’une trendline.
Il ne faut jamais se précipiter pour entrer en position ; il faut toujours laisser le cours venir là où se trouve notre setup.
En général, il vaut mieux éviter les unités de temps courtes (scalping) quand on est débutant.
ce n'est que mon avis
Mr Jp
j'essaie de finir mon récit dans le week-end
et Oui , d'accord avec toi Radx, difficile de commencer à trader sur des petites ut (bruit du marché)et vouloir être rentable en commençant par du scalping
ça n'aide pas vraiment me semble-t-il pour adopter les bons comportements ( patience et discipline) et avoir une bonne lecture du prix . On descend en ut pour avoir un semblant de maîtrise et plus d'opportunités mais débuter dans ces ut
... hum hum! Pour certains on leur inventerait le tick à la demi-seconde qu'ils en voudraient encore des plus rapides et plus performants.
Les ut ne sont là que pour timer /découper les mouvements dans un temps défini. Ni plus Ni moins , rien à voir avec la distribution du prix. De 8h à 12h le plus haut et le plus bas de la séance est exactement le même quelque soit L'ut
, y a juste plus de vagues dans les ut inférieures 
Radx
, tu sembles bosser sérieusement, winrate + RR = Bravo à toi, ça devrait être positif pour la suite 





Prochaine épisode d'ici lundi

Les ut ne sont là que pour timer /découper les mouvements dans un temps défini. Ni plus Ni moins , rien à voir avec la distribution du prix. De 8h à 12h le plus haut et le plus bas de la séance est exactement le même quelque soit L'ut
Radx
Prochaine épisode d'ici lundi
Merci pour le temps passé zylben à éclairer les autres.

Spoiler:
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